Comment se procurer des vêtements
1- Tickets textiles.
Les vêtements étaient confectionnés avec des tissus de mauvaise qualité et distribués grâce à des bons obtenus après acceptation d’une demande écrite. Quand elle était refusée, il fallait attendre plusieurs mois avant d’en déposer une nouvelle. Le marché noir existait également.
Chacun se débrouillait comme il pouvait pour les faire durer le plus longtemps possible : certains ressemelaient leurs chaussures avec ce qu’ils trouvaient, jusqu’à des morceaux de vieux pneus.
Il n’y avait pas beaucoup de chaussures car le cuir était rare. Les semelles étaient en bois. Certaines étaient fendues pour être articulées. Les vieilles semelles, ainsi que les vieux pneus, servaient à faire de nouvelles chaussures.
Les chaussures avaient des semelles en bois car le cuir était rare et réquisitionné par les occupants. L’industrie fabriquait même des semelles de bois articulées.
2- Le marché noir.
Certaines personnes faisaient du marché noir. Il échangeait des vêtements contre de l’argent ou des objets.
How to get clothes
1- Clothes ticketsClothes were made with bad quality fabrics and were given with tickets that you could get with a written request. When it was refused you had to wait for several months before being able to ask for another one. The black market existed also as well.
Everybody tried to manage to make them last as long as possible: some people resoled their shoes with what they could find, sometimes with pieces of old tyres.
There were not a lot of shoes because leather was rare. Soles were made of wood. Some soles were split to be articulated. Old soles, and old tyres, were used to made new shoes.
Shoes had wooden soles because leather was scarce and requisitioned by the occupants. Industry also made articulated wooden soles.
How people were dressed
1- BoysAs far as boys are concerned; they used to wear: stockings, long coats, berets, clogs, men’s hats, trousers, dungarees.
There just wasn’t any leather or synthetic fibres for shoes.
2- GirlsGirls’ clothes: clogs, socks, skirts, shirts, pull-overs.
3- The Jew’s particular situation.
Jews had to wear a yellow star on their clothes, when more than six years old.
Mr MP’s experience
Wearing the yellow star made me hug the walls on the way to school. But I was used to it and I felt like an ordinary French person, only my name wasn’t very French.
2- The black marketSome people made for them clothes with old blanket or old clothes. Other people practised black market. They exchanged clothes.
Concentration camp in Salaspils(1943).
3- Fabrication des vêtements.
Certaines personnes se fabriquaient des vêtements dans de vieilles couvertures. Les blousons pour les jeunes étaient taillés dans des vestes de membres de la famille. Pour économiser au mieux le tissu il n’y avait pas de pans. Tout était gardé pour pouvoir fabriquer des vêtements (laine, peaux de mouton...). Certains collégiens avaient une couverture de cheval pour se tenir chaud, mais ils avaient froid malgré tout. Beaucoup d’enfants avaient des engelures aux doigts, aux orteils…et des crevasses.
3- Clothes MakingSome people made clothes with old blankets. Wind-breakers for young were made with other family people’s jackets. To save fabric, there were not sides.
Everything was kept to made clothes (wool, sheepskins…). Some pupils had a horse blanket to be hot, but even though they were cold. A lot of children had frostbite on their fingers, toes…and cracks.
II- Comment était-on habillé.
1- Garçons
Quant à eux les garçons portaient : de longues chaussettes qui remontaient en dessous des genoux, des longues vestes, bérets, chaussures avec des semelles de bois ou sabots, chapeaux pour les hommes, galoches, pantalons et salopettes.
Il n’y avait pas de cuir pour les chaussures et pas de tissus synthétiques.
2- Filles
Les vêtements des filles : sabots, socquettes, jupettes, chemisettes ou pull-over.3-La cas particulier des Juifs
Les Juifs devaient porter une étoile cousue sur les habits, après six ans. La couleur de l’étoile était jaune.Témoignage de Mr MP « Le port de l’étoile jaune me faisait raser les murs sur le chemin du collège. J’avais pourtant fini par m’y habituer et me sentais pareil aux petits Français, seul mon nom ne sonnait pas gaulois ».