Les familles nombreuses recevaient des tickets pour obtenir des réductions mais cela ne suffisait généralement pas à couvrir les frais.
A la campagne les plus bricoleurs fabriquaient eux- mêmes leur pressoir pour leur huile de noix. Cela permettait de faire des échanges avec les voisins. Vivre à la campagne était avantageux car on pouvait avoir un petit potager. Comme le blé était en quantité insuffisante, on utilisait la farine de plusieurs céréales dont le maïs, qui pouvait provoquer des maladies comme la gale. Les médecins recommandaient des traitements de cheval (tremper dans une grande lessiveuse pleine d’eau soufrée).
Des enfants en bas âge mourraient de malnutrition.
A cause des privations, il n’y avait pas grand-chose à manger. Les enfants gardaient leurs tartines pour les donner à la personne qui était enceinte pour qu’elle arrive a terme de sa grossesse.
Big families received tickets to obtain reductions but that was not generally enough to cover the expenses.
Infants would die of malnutrition.
Because of the deprivations, there was not much to eat. The children kept their slices of bread to give them to the women who were pregnant so they could go to the end of their pregnancy.
In the countryside the most handy people manufactured them selves a press for their nut oil. That made it possible to make exchanges with the neighbours. To live in the countryside was advantageous because people could have a small kitchen garden. As the corn was in insufficient quantity, people used
flour of several cereals such as corn, which could cause diseases like the scabies. Doctors recommended the treatment of horses by
soaking them in a large boiler full of sulphurous water.
tickets pour le pain
Pendant la guerre les Français ont subit « les restrictions » ce terme désignait une diminution sensible de la quantité de nourriture qu’ils pouvaient se procurer. Il n’y avait pas de grandes surfaces et l’approvisionnement se faisait essentiellement chez les petits commerçants des quartiers ; boulangers, épiciers, boucher, laitier…
Il avait été institué un système de « cartes de ravitaillement » ces cartes contenaient des feuilles de tickets qui étaient renouvelés tous les mois, tous les trois mois ou quand le besoin se faisait sentir ( vêtements, chaussures…
Il était impossible d’acheter quoi que se soit sans ticket. Ayant des tickets et de l’argent, il n’était pas encore certain que l’on puisse acheter ce dont on n’avait besoin, cela dépendait de l’approvisionnement des commerçants.
Testimony of M.BDuring the war the French suffered « restrictions » this term covered the great decrease in the quantity of food that was available. Of course, there were no supermarkets and people did their shopping in small shops in their locality ; bakers, butchers, dairy shops, grocers …
There was a system of ration cards which were distributed every month, every three months or when there was a need (clothes, shoes… )
It was impossible to buy anything without a ticket. Even with tickets and money people couldn’t always find what they wanted because shops were not always supplied with stock.
Pour les légumes il n’y avait pas de tickets c’était au petit bonheur la chance au gré des arrivages dans les magasins ou sur les marchés. Dans les grandes villes les restrictions étaient plus sévères que dans les petites où il était impossible d’aller un peu plus facilement que dans les grandes se ravitailler chez les paysans. A mesure que le temps passaient et que la guerre se faisait plus dur pour les nazis, ils imposaient à la France des sacrifices de plus en plus sévères et nos rations diminuaient d’autant qu’a plusieurs reprises je n’ai que quelques topinambours à manger il m’est même arrivé de passer une journée entière sans avoir rien du tout à me mettre sous les dents.